Reconnaître les noms de famille géorgiens entre autresassez facile. Ils se distinguent par une structuration caractéristique et, bien sûr, des terminaisons célèbres. Les noms de famille sont formés par la méthode de fusion de deux parties: la racine et la fin (suffixe). Par exemple, une personne qui connaît bien ce sujet pourra facilement déterminer dans quel domaine certains noms géorgiens sont courants.
L'histoire du pays a plusieurs millénaires.Dans les temps anciens, il n'avait pas de nom et la Géorgie était divisée en 2 régions: Colchis (ouest) et Ibérie (est). Ces derniers ont davantage interagi avec leurs voisins - l'Iran et la Syrie - et n'ont pratiquement pas contacté la Grèce. Si la Géorgie s'est convertie au christianisme au V siècle, alors au XIII, ils ont commencé à en parler comme d'un pays puissant avec des liens fiables avec le continent européen et l'Orient.
L'histoire du pays est saturée de la lutte pour la souveraineté, mais malgré les difficultés, le peuple a pu créer sa propre culture et ses coutumes.
On pense que les vrais noms de famille géorgiensdoivent se terminer par "-dze", et ils proviennent du cas parental. Mais une personne dont le nom de famille se termine par «-shvili» (traduit du géorgien - «fils») a été assignée à la liste de ceux qui n'avaient pas de racines kartveliennes.
Si le nom générique de l'interlocuteur se terminait par «-ani», les gens savaient qu'ils étaient devant un représentant d'une famille noble. Soit dit en passant, les Arméniens ont des noms de famille avec un suffixe similaire, cela ne ressemble qu'à "-uni".
Les noms de famille géorgiens (masculin) se terminant par "-ua" et "-ia" ont des racines mingréliennes. Il existe de nombreux suffixes de ce type, mais maintenant ils sont rarement utilisés.
Qu'on le veuille ou non, mais toujours en Géorgie le plusles noms se terminant par "-shvili" et "-ze" sont considérés comme courants. De plus, le dernier suffixe est le plus courant. Souvent, les gens dont le nom se termine par «-ze» se trouvent à Imereti, Guria et Adjara. Mais dans la région orientale, il n'y en a pratiquement pas.
En ce moment, les noms de famille sur "-ze" sont attribués àvieux pedigrees, respectivement, "-shvili" - à moderne ou jeune. Ce dernier (le suffixe signifie également «né») est répandu à Kakheti et Kartli (régions orientales du pays).
Un groupe spécial de noms génériques sont ceux qui ont les terminaisons suivantes:
Par exemple, Rustaveli, Tsereteli. Hvarbeti, Chinati et Jimiti figurent également sur la liste des noms de famille les plus courants en Géorgie.
Un autre groupe est composé de noms de famille se terminant par "-ani": Dadiani, Chikovani, Akhvelidiani. On pense que leurs racines appartiennent aux célèbres dirigeants migreliens.
Noms de famille se terminant par:
À propos, il y en a beaucoup parmi eux célèbres et stellaires: Okudzhava, Danelia, etc.
Un spécimen rare est le suffixe "-nti" avec une origine Chan ou Svan. Par exemple, Glonti. Ceux-ci incluent les noms de famille contenant le préfixe du participe "moi-" et le nom de la profession.
Traduit du persan nodivan - "conseils", etMdivani signifie "scribe", Mebuke signifie "clairon" et Menabde signifie "faire des buroks". Le nom de famille Amilakhvari est du plus grand intérêt. Étant d'origine perse, c'est une entité non fixatrice.
Les noms de famille géorgiens sont construits selon certainsrègles. Lorsqu'un nouveau-né est baptisé, on lui donne généralement un nom. La plupart des noms de famille commencent par lui et le suffixe souhaité y est ensuite ajouté. Par exemple, Nikoladze, Tamaridze, Matiashvili ou Davitashvili. Il existe de nombreux exemples de ce type.
Mais il existe aussi des noms de famille formés à partir deMots musulmans (plus souvent persans). Par exemple, étudions les racines du nom de famille Japaridze. Il vient du nom musulman commun Jafar. Traduit du persan dzapar - "facteur".
Très souvent, les noms de famille géorgiens sont liés àcertains terrains. En effet, bien souvent leurs premiers porteurs sont devenus à l'origine de la famille princière. C'est parmi eux que Tsereteli est inclus. Ce patronyme vient du nom du village et de la forteresse du même nom Tsereti, située dans la région nord de Zemo.
Malgré la longueur et la combinaison inhabituelle de lettres etles sons, les noms de famille géorgiens qui ont pénétré la linguistique russe (en particulier l'onomastique), n'étaient pas déformés. Mais, comme le montre la pratique, parfois, bien que très rarement, il y a des cas où la russification a eu lieu: Muskhelishvili s'est transformé en Muskheli.
Certains noms de famille sont apparus inhabituels pour les suffixes de Géorgie: -ev, -ov et -v. Par exemple, Panulidzev ou Sulakadzev.
Aussi, avec la russification de certains noms de famille en"shvili" est très souvent contracté. Ainsi, Avalishvili se transforme en Avalov, Baratov - Baratashvili, Sumbatashvili - Sumbatov, etc. Nous pouvons citer de nombreuses autres options que nous avons l'habitude de prendre pour des Russes.
La déclinaison ou la non-déclinaison dépend de la forme sous laquelle elle est empruntée. Par exemple, un nom de famille se terminant par -ya est refusé, mais pas par -ya.
Mais aujourd'hui, il n'y a pas de cadre rigide pour la déclinaison des noms de famille. Bien que 3 règles puissent être distinguées selon lesquelles la déclinaison est impossible:
Ce n'est que dans ces trois cas que le nom de famille masculin ou féminin n'est sujet à déclinaison. Exemples: Garcia, Heredia.
Il convient également de noter qu'il n'est pas souhaitable de persuadernoms de famille avec la terminaison -i. Disons qu'il y a une personne nommée Georgy Gurtskaya qui a reçu un document où il est dit: "délivré au citoyen Georgy Gurtsky". Ainsi, il s'avère que le nom de famille de la personne est Gurtskaya, ce qui n'est pas tout à fait typique de la Géorgie, et le nom perd de sa saveur.
Ainsi, les linguistes déconseillent de persuaderNoms de famille géorgiens et recommande d'écrire les fins correctement. Il y a des cas fréquents où, lors du remplissage des documents, les lettres de la fin ont changé. Par exemple, au lieu de Gulia, ils ont écrit Gulia, et ce nom n'a rien à voir avec la Géorgie.
Vous trouverez ci-dessous un tableau montrant les terminaisons les plus courantes des noms de famille géorgiens. Examinons-les plus en détail et découvrons dans quelles régions ils sont les plus courants.
| Se terminant | Nombre de personnes portant des noms de famille similaires (statistiques pour 1997) | Région de prévalence |
| Dzeh | 1649222 | Adjarie, Imereti, Guria, Kartli, Racha-Lechkhumi |
| -shvili | 1303723 | Kakhétie, Kartli |
| -et moi | 494224 | Géorgie orientale |
| -ava | 200642 | Géorgie orientale |
| -iani | 129204 | Géorgie occidentale (Lehumi, Rachi, Imereti) |
| -suri | 76044 | Quartiers : Tsagersky, Mestiysky, Chkhetiani |
| -ua | 74817 | Trouvé dans les Highlanders de l'Est |
| - si | 55017 | Imereti, Gourie |
| -li | 23763 | Trouvé parmi les montagnards de l'Est (Khevsurs, Khevinians, Mtiuly, Carcasses et Pshavs) |
| -Shi | 7263 | Adjarie, Gourie |
| -skiri | 2375 | Géorgie orientale |
| -chkori | 1831 | Géorgie orientale |
| -kva | 1023 | Géorgie orientale |
À l'heure actuelle, les linguistes identifient 13 principauxsuffixes. Dans de nombreuses régions, les noms de famille avec -dze, qui signifie "fils", sont très courants. Par exemple, Kebadze, Gogitidze, Chevardnadze. Selon les statistiques, en 1997, un nom de famille avec une telle terminaison était porté par 1 649 222 résidents de Géorgie.
Le deuxième plus répandu estsuffixe -shvili (Kululashvili, Peikrishvili, Elerdashvili), qui se traduit par "enfant", "enfant" ou "descendant". En 1997, il y avait environ 1 303 723 noms de famille avec cette terminaison. Ils se sont répandus dans les régions de Kartli et de Kakheti.
